you'll always be my little girl. (hazel)

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sacrée soirée que celle de la veille, andreas. sacrée soirée que l'after après ton concert, dans l'un des endroits les plus réputés de la ville. t'as dû rentrer aux environs de trois heures du matin, faut dire que stella dans les pattes, ça t'a un peu gonflé et que les messages de romeo qu'tu te privais de lire tout au long de la soirée t'ont perturbé. t'avais juste envie de te jeter sur ton téléphone, de lui répondre dans la seconde, rentrer chez toi et partager un moment sur skype avec lui.
tu sais pas trop ce qu'il se passe, avec romeo, il est gentil et tu sens que quelque part, il a besoin de toi. il a besoin d'être sauvé, tu le sens, tu le sais. c'est le genre de situation où y'a pas besoin de mots pour se comprendre. t'es rentré à trois heures, après avoir longuement lutté pour n'pas le faire plus tôt, t'as bu, un peu, moins que d'habitude. tu sais pas trop pourquoi, hier soir, c'était sûrement pas le soir. et quel a été ton soulagement lorsque t'es rentré, au beau milieu de la nuit, que tu as libéré la nounou de ta petite princesse, nounou qui t'dévore des yeux sans cesse mais dont t'as rien à foutre, elle t'intéresse pas, c'te blonde écervelée. la seule chose pour laquelle elle t'intéresse, c'est garder et être une présence fiable pour ta fille lors de tes absences.
elle est partie, elle a pas attendu plus que ça, t'étais exténué et particulièrement exécrable lorsque tu l'as envoyée bouler en lui balançant littéralement ses billets à la gueule pour qu'elle disparaisse. aussi, dès que la porte s'est fermée, t'as soupiré de soulagement, t'es monté à l'étage du duplex, t'es stoppé un instant devant la porte de la chambre de hazel pour t'assurer qu'elle dormait bien, que tout allait bien. après quoi, tu as disparu dans ta propre chambre pour aller t'enfouir sous la couette et laisser les bras de morphée s'emparer de toi.
(...)
la porte qui vient de s'entrouvrir, qui grince, tu grimaces mais t'ouvres pas les yeux pour autant, avant de sentir un poids plume venir se blottir contre toi, sans plus attendre. tu as ouvert un œil, à peine. coucou mon bébé.. que tu souffles, en devinant bien de qui il s'agit, ouvrant cette fois tes prunelles pour regarder l'heure. six heures.. ? qu'est-ce qu'il se passe ? cauchemar ? que tu demandes, maintenant bien éveillé, inquiet d'savoir ce qui tire la prunelle de tes yeux de son sommeil aussi tôt, un samedi matin.

Jeu 5 Oct - 11:33

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Hier soir, c’est ma baby-sitter qui est venue me garder parce-que papa devait s’absenter et comme toujours, elle s’est bien débrouillée pour que je ne sois pas trop triste de son absence. J’ai eu droit par exemple à prendre un bain rempli de mousse, puis à manger les pâtes qu’il m’avait préparées et cela devant la télévision, chose que je ne fais pas très souvent en général car je sais très bien que normalement, je dois manger à table. Mais là, j’ai un petit peu profité de la situation, je dois le reconnaître. Toutes les deux, on a regardé Monstres et Compagnie et comme je n’avais pas école le lendemain, j’ai pu tout regarder. Enfin, j’aurais pu tout regarder si je ne m’étais pas endormie avant la fin, mais ce n’était pas de ma faute : j’avais eu une journée chargée à l’école et après le bain, j’avais encore perdu en énergie. J’ai bien essayé de lutter contre mon sommeil mais il a fini par avoir raison de moi à tel point que je ne me suis rendue compte de rien lorsque ma baby-sitter m’a prise dans ses bras pour m’allonger dans mon lit. Je n’ai pas non plus entendu papa rentrer. Et je crois que j’aurais dormi encore un peu plus longtemps ce matin si j’avais pu, mais malheureusement, un cauchemar était venu perturber mes plans. Je ne sais pas si c’était une bonne idée de me faire regarder Monstres et Compagnie avant que j’aille me coucher, car inévitablement, l’histoire m’a un peu travaillée et je me suis réveillée en sursaut de bon matin après avoir rêvé que, lors d’une partie de cache-cache avec mon papa, je cherchais à le trouver, mais alors que j’ouvrais l’une des armoires de ma penderie, ce n’était pas papa qui était caché là, mais un vilain monstre. J’ai eu tellement peur que lorsque je me suis réveillée, je me suis mise à pleurer et il a fallu un petit moment avant que je réalise que je me trouvais dans mon lit et que ce n’était qu’un mauvais rêve. Cependant, j’avais bien du mal à me rassurer et rapidement, j’avais quitté mon lit bien chaud pour courir à toutes jambes en direction de la chambre de mon papa. J’avais trop peur qu’un monstre soit caché sous mon lit et me fasse une deuxième frayeur. Au moins, je sais que dans la chambre de papa, ils n’oseront jamais venir. Papa, il n’a pas besoin de parler pour me rassurer. Lorsqu’il est là, je n’ai plus peur de rien. Et là, pour le moment, tout ce que je veux, c’est être près de lui. J’ai tellement été vite pour sortir de mon lit que j’en ai oublié mon doudou et arrivée près de la porte de la chambre de papa, je me rends compte que je l’ai laissé tout seul. Pauvre doudou. Mais j’ai trop peur de retourner dans ma chambre pour le moment. J’irais peut-être tout à l’heure, avec papa, mais pas toute seule. Après tout, s’il y avait vraiment un monstre sous mon lit qui m’attendait pour surgir et me faire peur ? Je crois que j’avais déjà assez donné en émotions pour le moment.

Je n’avais pas trop envie de réveiller mon papa, je sais qu’il travaille tard le soir et parfois même la nuit et qu’il est donc très fatigué lorsqu’il rentre. Dès lors, c’est tout doucement que je suis rentrée dans sa chambre, en essayant de faire le moins de bruit possible, mais très vite, j’ai eu l’impression que quelque chose se tenait derrière moi et je n’ai pas osé me retourner pour vérifier, non, j’ai plutôt couru aussi vite que je le pouvais et je me suis réfugiée tout contre papa, pour me rassurer, en me cachant toute entière sous les couvertures. Ce n’est qu’en entendant la voix de mon papa que j’osais en sortir pour le regarder en essuyant mes larmes au fur et à mesure qu’elle roulait sur mes joues alors que je tentais de me calmer. « Il y avait un monstre dans mon armoire. Et je crois qu’il y en a un sous mon lit… Est-ce que je peux rester avec toi ? Parce que je crois qu’il a peur de toi… » C’était d’ailleurs sans doute pour cela qu’il ne m’avait pas suivie jusqu’à dans sa chambre. Du moins, selon moi. Après tout, papa, c’est mon superman à moi et c’est le plus fort de tous aussi. Alors, je ne crainds rien avec lui. Il y a juste une chose qui m’embête et je le regarde alors avec une petite mine toute triste en glissant mon pouce en bouche. « Pardon de t’avoir réveillé, j’ai pas fais exprès. » Et c’était vrai. D’ailleurs, il y avait fort à parier qu’à présent qu’il était avec moi, je n’allais pas tarder à me rendormir un peu. J’aimais bien finir mes nuits dans le lit de papa en général. C’était quelque chose dont je ne me lassais pas.

Jeu 5 Oct - 22:30

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hazel. hazel, c'est la prunelle de tes yeux, c'est toute ta vie. c'est celle qu'on n'touche pas, le seul sujet qui fâche réellement lorsqu'on l'aborde pour te répéter les mêmes choses sans cesse tu devrais être plus strict, ou parfois, t'as déjà entendu dire que ta fille était insupportable. pourquoi ? parce qu'elle bouge trop pour certains, trop curieuse trop... elle. mais toi, ça t'a jamais dérangé, ça t'a jamais gêné parce qu'au contraire, hazel, t'aimes l'entendre s'émerveiller de chaque chose qu'elle découvre du haut de ses quatre jeunes années, t'aimes la rassurer, lui dire que tout ira bien, non t'aimes pas ses pleurs mais l'avoir contre toi, dans tes bras et lui rappeler qu'elle est tout pour toi, c'est tout c'qui compte. parce que certes, vous êtes que deux, certes. mais elle est ta famille, et vos liens en sont d'autant plus forts. ça te dérange pas toi, tout c'que les gens perçoivent comme des défauts, comme un manque d'éducation. tu n'l'interdiras jamais, ô grand jamais de s'exprimer, de se renseigner, de vouloir apprendre. ta fille, calme, c'est qu'elle n'va pas bien et chacun de ses silences te troue le cœur parce que t'aimerais la protéger éternellement du monde et de l'horreur qui risque de l'entourer tôt ou tard. tu veux être son super-héro pour toujours, la défendre envers et contre tout/tous.
alors, lorsqu'elle est contre toi, en cette fin de nuit, en ce début de matinée, que tu perçois sa voix qui tremble, qu'tu devines ses larmes, ça te fend le cœur. elle t'explique le pourquoi du comment, elle te demande si elle peut rester et tandis que tu chasses les larmes qui perlent encore sur ses petites joues, tu viens poser tes lèvres tendrement sur son front. quelle question, évidemment que tu peux rester, que tu lui réponds en ouvrant les bras pour qu'elle vienne s'y réfugier. j'irai attaquer ce vilain monstre tout à l'heure, d'accord ? les monstres ils ont pas le droit de faire pleurer la plus jolie des princesses, il n'a qu'à bien se tenir celui-ci, que tu souffles, avec un sourire qui est rapidement suivi d'un clin d’œil comme pour affirmer ton pseudo plan d'attaque. puis y'a sa moue que tu connais que trop bien, celle qui te dit qu'elle culpabilise et toi, t'aimes pas ça, qu'elle se sente coupable, parc'que ses paroles le confirment et que tu secoues doucement la tête. c'est pas grave, tu le sais.. tu l'attires contre toi avec douceur. ici, aucun monstre ne viendra t'embêter, aucun, tu peux dormir tranquille. si c'n'est pas déjà fait, ceci dit. tu fermes les yeux, ta raison de vivre au creux de tes bras.

Ven 6 Oct - 14:53

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» Hazel - Un jour mon prince viendra... Mais pour l'instant, je galère à le sortir du paquet sans le casser en mille morceaux
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